Auteur : verycynthia

Teddy

Le fameux Teddy de Ganni m’avait tapé dans l’oeil dès notre première rencontre au mois d’août. J’aimais son gris, sa longueur, son col et ce côté « chic sans trop y faire » qui le caractérise si bien. Je l’avais inscrit bien en haut de ma liste pléthorique et illimitée de choses dont jn‘ai absolument pas besoin pour ma survie, mon bien être et mon développement personnel. Oui oui. Et puis en l’espace de quelques semaines, il eut un tel succès qu’il perdit de sa superbe. Il avait beau être exactement ce que je recherchais, je n’étais pas très emballée à l’idée d’être dans le même uniforme que la moitié de la ville. Je m´étais alors rabattue sur le Teddy Framboise, mais l´Ôm l’ayant gratifié d’un «glorified bathrobe», j’ai vite déchanté et me suis tournée vers le manteau Selected Femme (que je portais dans le billet précédent) qui m’a fidèlement accompagné durant tout l’automne. Il était somme toute assez similaire au Teddy: disponible en gris et dans ce rose pâle, pouvant aisément être ceinturé les jours où l’on ne se sent pas une …

Bavardages autour du blanc

Je feuilletais le catalogue Printemps de Mango au petit déjeuner (il y a de cela trois semaines ) quand je suis tombée sur un look « immaculé »  qui a réveillé la plus récente de mes obsessions. D’ailleurs, cette obsession est-elle vraiment si récente que cela? Selon l’Ôm, elle est entièrement imputable à Olivia Pope, et si on en croit mes derniers efforts pour trouver le nude plus que parfait (on s’en rapproche ) et le mauve entre tous les mauves pour mes lèvres (là on n’a pas encore touché le graal), je dirai qu’il n’a pas complètement tort. Autant je ne suis pas transportée par le jeu de Kerry dans la série (j’ai beaucoup de mal particulièrement avec les scènes de pleurs), autant je suis en admiration devant son look de la tête aux pieds. Néanmoins, si Miss Pope (et une demie douzaine de stylistas d’Instagram) ont ravivé ce sentiment, je me souviens bien qu’il y a de cela 10 ans que cette idée avait germé. J’avais rencontré la princesse Esther Kamathari et décidé que moi aussi quand je grandirais, j’aurais une garde robe …

Une toute petite voix

Après les attentats de la semaine dernière à Paris, j’ai essayé de réagir, du mieux que je pouvais, de trouver les mots juste pour m’indigner, pour compatir, pour consoler, pour essayer d’analyser  cette situation si brutale et si tragique… Mes pensées me semblaient un peu maladroites, pas nécessairement pertinentes, et si j’ai longuement hésité avant de les publier,  j’ai trouvé que mon silence serait pire. Je ne suis pas de la génération Charlie Hebdo, je n’ai d’ailleurs découvert le journal que lors de mes années parisiennes, aux passages chez le buraliste quand leurs couvertures m’interpellaient de par leur impertinence vis à vis des dirigeants. J’en rigolais doucement en me disant « Eh dja, pour vous est doux ici dê! » car en effet, certains ont fini à la MACA* (ou pire) pour bien moins que cela, sous nos cieux. J’admirais donc cette chance qu’avaient les journalistes français de pouvoir exercer leur liberté d’expression avec autant de force. Je n’étais pas pour autant le meilleur public pour leur humour (que je ne comprenais pas toujours) mais j’avais beaucoup de respect …