J’ai découvert Veronica Maggio par hasard l’an dernier, grâce à ma belle soeur qui m’avait tiré quelques heures de mon statut d’épouse mère le temps d’un concert. Je suis tombée immédiatement sous le charme de cette belle blonde à la voix agréablement sensuelle et de sa musique, un joli mélange de soul et de pop chantée en suédois. Le suédois, comment dire, c’est à mon avis l’italien scandinave, il y a dans le son soufflé du « sj » tout ce qu’il manque en douceur au climat nordique. Une fois que j’aurai bien maitrisé le norvégien, je m’y attaque sans hésiter. Mercredi dernier, je suis allée la voir pour la deuxième fois, et la magie n’a pas failli. Elle a sur scène une présence qui séduit, un engagement contagieux pour sa musique. Ses émotions s’expriment, et voyagent au travers de la salle. Après, j’avoue que le dernier album « Satan i gatan » (le diable dans la rue) est beaucoup plus pop/electro que les deux premiers, mais voyez, délivré par Veronica et son groupe de charmants musiciens, ca ne m’a pas dérangée. Une demi heure après …