Tous les articles classés dans : ROLLING THOUGHTS

Peine à lire

On parle beaucoup de ce que j’aime sur ce blog. C’est le but. J’aime me concentrer sur les choses positives. D’ailleurs quand on met tout son coeur et toute son énergie sur les choses qui nous rendent heureux, les autres misères tendent à prendre beaucoup moins de place. Aujourd’hui pourtant, c’est bien de quelque chose de pas génial que je vais vous parler. Pas pour m’étendre, mais pour quelque part fermer la page sur cette sensation peu agréable. L’été dernier en partant d’Abidjan, j’ai emporté un livre de chez mes parents. Je fais toujours ça. À la base, je le commence en pensant le finir sur place, mais par la force de l’appel du Mix et des placalis de 5 heures du matin, je ne le finis pas, et l’emporte en espérant que personne n’était en cours de lecture. Les enfants, c’est chiant, c’est bien connu. Cette année donc, j’ai trouvé « Un très grand amour » de Franz Olivier Giesbert. Le nom ne m’a rien dit de prime abord, le visage lui m’a situé lorsqu’après plusieurs …

Cry. Hate. and Love again.

Ces dernieres semaines n’ont pas été de repos. La vie a changé dans mon pays. Completement et irréversiblement. Il n’est pas pessimiste de dire que les choses ne seront jamais plus comme avant. C’est une observation purement réaliste.   Comment pourrait il en etre autrement de toute facon? Maintenant qu’on a tous vu des personnes se faire bruler vives, un crane defonce par une brique, une vieille amputée par des obus largués sur un marche en plein jour, des militaires en train de depouiller des passants et de voler un véhicule. On a vu tout ca en video, mais pensez que pour ceux qui y vivent et qui ont assisté a ces évenements IRL, l’horreur vécue est surement indiscible.   Et depuis tout ce temps, je vis dans la peur totale et la culpabilité. Culpabilité que je profite d’un instant de quiétude, de bonheur pendant que les miens souffrent, et peur qu’a l’autre bout du fil, personne n’arrive a me rassurer qu’ils vont bien, la bas , planqués sous les lits entre le survol des …

Écrire.

Va! Chante sans souci de mode ou de critique Sans souci de lois ni de maîtres, Selon le rythme de ton sang, selon ton âme, Tes joies, ton amour, ta détresse. Chante quand gronde en toi cette force invincible Qui se libère par des mots. Et dont tu ne pourrais, fût-ce au prix de ta vie, Détourner la douce violence. Yvonne HERMAN-GILSON  Je parcourais « Légendes et Poèmes » de Bernard B. Dadié quand j’ai découvert ce poème en liminaire. J’en suis tombée amoureuse. Je n’ai malheureusement trouvé que très peu d’ informations sur Yvonne Herman-Gilson, et quasiment aucun de ses ouvrages à vendre sur le net. A votre prochaine visite en librairie donc, ouvrez les yeux, vous ferez une heureuse!