On parle beaucoup de ce que j’aime sur ce blog. C’est le but. J’aime me concentrer sur les choses positives. D’ailleurs quand on met tout son coeur et toute son énergie sur les choses qui nous rendent heureux, les autres misères tendent à prendre beaucoup moins de place.
Aujourd’hui pourtant, c’est bien de quelque chose de pas génial que je vais vous parler. Pas pour m’étendre, mais pour quelque part fermer la page sur cette sensation peu agréable. L’été dernier en partant d’Abidjan, j’ai emporté un livre de chez mes parents. Je fais toujours ça. À la base, je le commence en pensant le finir sur place, mais par la force de l’appel du Mix et des placalis de 5 heures du matin, je ne le finis pas, et l’emporte en espérant que personne n’était en cours de lecture. Les enfants, c’est chiant, c’est bien connu.
Cette année donc, j’ai trouvé « Un très grand amour » de Franz Olivier Giesbert. Le nom ne m’a rien dit de prime abord, le visage lui m’a situé lorsqu’après plusieurs mois j’ai googlé l’auteur. Ce roman m’avait eue à l’évocation même du titre, et la 4e de couv’ m’avait fait de grandes promesses. J’ai aimé le détachement, et l’espèce de désinvolture avec laquelle l’auteur racontait. À la page 26 même, j’avais retenu ce bout de phrase:
Pourtant une vingtaine de pages après, ça s’est gâté pour ne plus vraiment s’arranger. Je ne saurais dire ce qui m’a plus déplu, l’histoire qui en contait et en comptait tellement d’autres, sans finalement en être aucune, le catalogue de citations et de références (bon au moins, il m’aura donné envie de lire de nombreux autres livres), ou la sympathie que je n’ai jamais réussi à développer ni envers le personnage, ni envers le narrateur, le détachement ayant fini par manquer de profondeur, de crédibilité.
J’ai lu beaucoup de livres, beaucoup de bons, beaucoup de mauvais, des simples, des moins simples, des histoires pour lesquelles on hoche la tête à toutes les pages, et d’autres qui vous font hérisser le poil paragraphe après paragraphe. Lire a été ma première fenêtre sur le monde, mon premier véhicule vers « l’herbe du voisin » depuis mon Abidjan natal, c’est pour dire si ca a été un catalyseur d’émotions!
Et ce livre m’a laissé sans aucune. Aux derniers paragraphes, je l’ai lu avec peine et dans la hâte pour en finir, histoire de ne même pas l’avoir dans ma (longue) liste de livres « entamés et mi-mangés ».
C’est ce qui quelque part m’a poussé à écrire cet article, car c’est un sentiment que je n’ai jamais connu après avoir fini un livre. Je n’ai pas compris ce qui s’est passé, si j’ai complètement râté ce que ce roman avait à offrir, ou s’il existe comme ça des auteurs à la plume desquels on reste imperméable…
Ça arrive, de ne pas être touché d’une façon ou d’une autre. Ça peut dépendre aussi du moment, de sa propre réceptivité.
Il y a quelques livres qui ne m’ont pas marquée mais c’est surtout avec les séries et les films, qu’il m’arrive de ne rien éprouver pour les personnages, pour les intrigues, pour le style, sans détester pour autant.
Coucou, ah oui, il existe vraiment des auteurs qu’on lit et on se demande pourquoi on les lit mais vraiment, mais pour ma part j’ai très rarement laissé un livre inachevé, tellement je suis curieuse et j’ai envie de connaitre la fin (même nulle hihi). Et pour finir sur du positif, je viens (après tout le monde j’ai l’impression) de finir la trilogie de Stieg Larson Millenium, et c’est juste MAGIFIIIIIIQUE, ça faisait très longtemps que je n’avais pas eu un si grand kif littéraire haaa,
bisous Cynthia!!
Haaaaann bon ! Mix+Placali de 5heures du matin. C’est ce que tu es allée faire? Amayah était où? LOL.
@Anonima: Hahaha! Amayah dormait kêh 😉 Sinon tu m’as manqué hein!