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Silence, on vide!

Je le balance dès que je peux dans nos conversations (depuis 3 ans), je suis en plein remaniement dans mon dressing. Exit le (very) cheap, exit le « jamais mis parce que je ne sais plus ce que je pensais quand j’ai acheté ça« , exit le trop-plein car dans mon dressing comme au conseil de sécurité de l’ONU, il n’y a que peu de vêtements qui prennent les décisions au final. 3 ans donc que j’y travaille, mais comme vous pouvez imaginer, la tâche n’est pas facile: je suis nostalgique (oooh ca ca vient du Zara de Heraklion, mais non j’peux pas donner ca même si je ne l’ai pas remis depuis le fameux été 2008 ! Tout en oubliant que 22 autres pièces sont dans le même cas) hyper prévoyante (sûr dans 5 ans j’aurai besoin de ce truc, bon si je maigris un peu ça passera comme un gant, ou mais de toute façon il me manque juste 2 kilos bien placés pour rentrer dedans) mal organisée (alors, tout ce qui est à gauche, j’aime beaucoup, au milieu j’aime aussi, …

Demain je serai heureuse…

… mais aujourd’hui, je prends le temps de pleurer. De pleurer comme il y a un an, je pleurais mon pays, ma famille, mes amis, mes compatriotes. De pleurer, comme si je venais seulement de me rendre compte qu’Alain ne reviendrait plus. Je ne sais pas faire avec la mort, je n’ai jamais su, et je ne suis pas vraiment sûre que ca me passera, mais il y a quelque chose d’encore plus difficile à gober dans celle d’une personne qu’on vous enlève par meprise, par betise, par ignorance. On dit souvent du malheur des autres que ca nous permet de relativiser. J’ai decide de bannir de mon language cette formule que j’ai utilise avec compassion pendant  longtemps, mais qui m’est soudain apparue comme un horrible mepris. Oui parce que tandis que nous sommes heureux de relativiser, eux sont toujours dans la même misère, et se passeraient bien de notre bonheur retrouve. Les malheurs des autres devraient nous inspirer humilite et gratitude, tout comme la mort nous rappelle le caractère ephemère de la vie et la chance inouie de pouvoir encore …