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Beauty picks #1

Elle est bien loin l’époque où mon corner Beauté se résumait à un pot de beurre de Karité, une crème hydratante visage et un soin gommant. Il faut dire qu’un an et demi à vivre dans les aéroports ont contribué à détourner mon obsession shoppesque vers les cosmétiques, et je suis dans une pleine période de fascination, d’apprentissage et d’affinement de mes goûts. Il y a une telle quantité de produits cosmétiques sur le marché, qu’étant curieuse comme moi, c’est tout aussi étourdissant qu’un enfant dans une confiserie. Comme on pourrait s’y attendre, mon attention (obsession) se porte désormais plus vers le sublime rouge d’un édito, sur les manucures impeccables de certaines modeuses, sur les videos explicatives des reines du sourcil parfait, sur les mots savants de conteurs d’effluves. Et contrairement à mon Moi modesque, qui avait plus ou moins envie de tout, le Moi cosmétique s’avère, bien qu’aussi curieux, plus assuré et plus sélectif. Autant j’ai eu tendance à m’ennuyer dernièrement sur les « blogs catalogues », autant l’esprit de partage et le côté éducatif que j’ai découvert dans les blogs Beauté en général m’a séduit. Sans vouloir …

Bath is my doudou

(oui j’ai décidé d’être ultra gnangnan dans les titres!) Je n’ai jamais compris l’utilité des parfums qui sentent « le propre » comme on dit. Vous êtes d’accord avec moi, la question ne devrait pas demander tant d’efforts: lorsqu’on veut sentir le propre, on prend une douche, un bain, on lave sa chemisette, son pull, on lave sa culotte, enfin on lave quoi! En plus, à chaque fois que j’avais la curiosité de les sentir, car vous le savez je suis pleine de contradictions, j’avais la mauvaise impression de sentir un truc qui essayait d’être un parfum en clamant ne pas vouloir en être un, et ce désaccord me perdait (oui pleine de contradictions mais perdue à la moindre dissonance, j’avoue c’est pas facile).  La lubie du sillage princesse Maximousse n’était donc pas de celles qui me font courir, et si je n’avais pas croisé Bath sur mon chemin, l’histoire s’arrêterait là. Bath, c’est une rencontre inespérée, un samedi de janvier (ou était-ce février?) à l’unique corner Bobbi Brown de la ville. J’avais assez vite déchanté en voyant …