J’ai fait un point d’honneur à ne pas sortir trop de ma tristesse ici, parce que je veux cet espace comme une tribune joyeuse et légère. Voilà pourquoi j’ai gardé mes larmes pour moi lorsque Cesaria est partie. Pourtant cette femme, je l’ai aimée comme ma grand-mère.
J’aurais sûrement passé sous silence la perte de Whitney, mais je me sens obligée de partager avec vous les mots d’amour que j’éprouve pour elle, devant toute l’amertume que j’ai vue se déverser sur la toile.
Je devais avoir 10 ou 11 ans lorsque j’ai eu mon premier album de Whitney Houston. Je m’en souviens comme si c’était hier. Mes frères et moi partions en vacances dans l’est de la Côte d’Ivoire et comme d’habitude, chacun avait fait sa liste de courses. J’avais récemment recu mon walkman jaune (vous savez l’insubmersible :)) et demandé la cassette de la B.O de « The Bodyguard », n’importe quelle cassette de Kenny G et des piles pour le voyage. On a fini par être en retard parce qu’on attendait encore mes cassettes alors que tout était prêt, mais elle a fini par arriver et j’ai passé la suite de l’été avec Whitney, Kenny et Tupac.
On sait finalement peu de ces personnes publiques qu’on admire, on ne peut que faire confiance à l’émotion qu’ils créent en nous, et Whitney m’a tout donné. Sa voix puissante, sa présence, son regard plein d’étoiles et son sourire me rassuraient. Contrairement à beaucoup, sa penible et longue descente dans l’enfer de l’addiction ne m’ont pas éloigné d’elle. J’ai suivi interviews et lu reportages, de son arrestation à Hawai aux déchirantes spéculations sur l’alcoolisme de sa fille alors âgée de 12 ans, j’ai eu mal, eu peur, et espéré de tout mon coeur qu’elle trouve la paix, avec ou sans Bobby.
J’ai été tellement décue de ne pas pouvoir assister au concert qu’elle a donné à Stavanger en 2010, et malgré les critiques mitigées, j’ai trouvé que la force de ce retour était déjà une belle victoire pour elle et une belle récompense pour les fans. J’ai vertement pesté contre une copine qui avait laché bêtement « qu’elle pouvait à peine chanter, et qu’elle avait trouvé ca bof! » Vous me direz peut être que je ne suis pas objective, peut être, mais pour moi, voir Whitney sur scène, c’était déjà le paradis.
Whitney s’est éteinte, avec sa grâce et son sourire, ses démons et ses angoisses, mais sa voix et l’énergie avec laquelle elle transmettait son amour pour la musique ne nous quittera jamais. Repose en paix Whitney, que la terre te soit légère!
Tu viens de lui rendre un très bel hommage, très émouvant, j’en ai les larmes aux yeux…Que la terre te soit légère, Whitney. Repose en paix. ❤
❤
Ce billet decrt vraiment ce que je ressens poir cette dame! Rip 🙂 on t’aimera tjrs 🙂
❤