Motherly
On ne voit pas toujours le plus évident. Pourtant, en grandissant entourée de frères et de cousins, j’étais celle qui aimait prendre soin des autres et qui veillait à la bonne harmonie entre tous, bon c’est vrai que j’aimais bien être le chef, mais le genre de chef qui ne se battait pas pour commander. J’étais aussi celle à qui l’on se confiait volontiers, parce que certes j’aime bavarder, mais j’aime aussi réellement écouter; celle qui semblait aussi ne jamais avoir de problèmes, parce que trop occupée à régler ceux des autres (en vrai je pratiquais sainement la politique de l’autruche, et si on y regarde bien, ca tient en un mot: optimisme). Je ne sais pas si j’ai toujours été de bon conseil, mais en tout cas, chaque avis exprimé l’était avec un investissement du fond du cœur. Et puis y’a la compassion, « tu as beau faire la vilaine avec ta grande gueule, au fond, c’est toi qui aime le plus les gens » m’a dit Justine une fois, et c’est vrai que tout me touche …